sábado, 30 de janeiro de 2010

Analistas apontam ‘erros’ e ‘acertos’ do Brasil durante crise em Honduras

Amauri Arrais Do G1, em São Paulo

Para ex-embaixador, posição 'ideológica' deixou Brasil refém dos fatos.País pode reverter equívocos reconhecendo eleição, diz cientista político.

Alçado à condição de protagonista da crise política em Honduras, o Brasil agora se vê às voltas de uma saída para reconhecer o novo presidente eleito, Porfírio Lobo, que tomou posse esta semana.

Veja a íntegra

quarta-feira, 27 de janeiro de 2010

Zelaya deixa a Embaixada do Brasil em Honduras



Do UOL Notícias*Em São Paulo




O presidente deposto de Honduras Manuel Zelaya deixou nesta quarta-feira (27) a Embaixada do Brasil no país onde morava fazia quatro meses. Ele partiu em um carro seguido por uma caravana de cerca de 20 veículos.

Zelaya pôde deixar o país depois que o novo presidente de Honduras, Porfírio Lobo, assinou, logo após a cerimônia de posse realizada nesta quarta-feira, o decreto que concede anistia política a todos os envolvidos no golpe de junho de 2009.
Foto AFP

Em tom conciliador, Lobo toma posse em Honduras e assina anistia


Fonte: UOL

Com um discurso voltado à reconciliação nacional, o empresário Porfírio Lobo tomou posse nesta quarta-feira como presidente de Honduras, em cerimônia realizada no Estádio Nacional de Tegucigalpa, capital do país. O ato põe fim ao regime de fato que governou o país durante sete meses, depois do golpe que depôs o então presidente Manuel Zelaya.

“Prometo ser fiel à República e cumprir e fazer cumprir as leis”, disse Lobo, de 62 anos, em seu discurso de posse. "Acabamos de sair da pior crise política de nossa história democrática. Não foi um caminho fácil. Demonstramos ao mundo que somos um país amante da liberdade e da paz. Declaramos que estamos prontos e dispostos a enfrentar o futuro unidos", concluiu.

Após discursar, Lobo assinou o decreto que concede anistia política a todos os envolvidos no golpe de junho do ano passado. Um dos beneficiados é Zelaya, que ainda se encontra na Embaixada do Brasil e deve deixar o país ainda nesta quarta-feira, com destino à República Dominicana.


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domingo, 17 de janeiro de 2010

Brasileiro chefe de missão da ONU no Haiti dedicou vida à paz, diz Itamaraty


Fonte: Folha On Line/UOL

O Ministério de Relações Exteriores brasileiro divulgou nota na noite deste sábado na qual manifestou "profunda consternação" com a notícia de que o brasileiro Luiz Carlos da Costa, número 2 da missão da ONU (Organização das Nações Unidas) no Haiti morreu no terremoto de magnitude 7 que devastou o país na terça-feira (12).

"[Costa] dedicou sua vida à causa da paz, aliando sólida experiência diplomática à sensibilidade para lidar com os desafios típicos das situações de conflito", disse o Itamaraty.


sábado, 9 de janeiro de 2010

Eloge de la métamorphose, par Edgar Morin.


Le Monde, 09.01.2010.
Quand un système est incapable de traiter ses problèmes vitaux, il se dégrade, se désintègre ou alors il est capable de susciter un meta-système à même de traiter ses problèmes : il se métamorphose. Le système Terre est incapable de s'organiser pour traiter ses problèmes vitaux : périls nucléaires qui s'aggravent avec la dissémination et peut-être la privatisation de l'arme atomique ; dégradation de la biosphère ; économie mondiale sans vraie régulation ; retour des famines ; conflits ethno-politico-religieux tendant à se développer en guerres de civilisation.L'amplification et l'accélération de tous ces processus peuvent être considérées comme le déchaînement d'un formidable feed-back négatif, processus par lequel se désintègre irrémédiablement un système.
Le probable est la désintégration. L'improbable mais possible est la métamorphose. Qu'est-ce qu'une métamorphose ? Nous en voyons d'innombrables exemples dans le règne animal. La chenille qui s'enferme dans une chrysalide commence alors un processus à la fois d'autodestruction et d'autoreconstruction, selon une organisation et une forme de papillon, autre que la chenille, tout en demeurant le même.
La naissance de la vie peut être conçue comme la métamorphose d'une organisation physico-chimique, qui, arrivée à un point de La formation des sociétés historiques, au Moyen-Orient, en Inde, en Chine, au Mexique, au Pérou constitue une métamorphose à partir d'un agrégat de sociétés archaïques de chasseurs-cueilleurs, qui a produit les villes, l'Etat, les classes sociales, la spécialisation du travail, les grandes religions, l'architecture, les arts, la littérature, la philosophie. Et cela aussi pour le pire : la guerre, l'esclavage.
A partir du XXIe siècle se pose le problème de la métamorphose des sociétés historiques en une société-monde d'un type nouveau, qui engloberait les Etats-nations sans les supprimer. Car la poursuite de l'histoire, c'est-à-dire des guerres, par des Etats disposant des armes d'anéantissement, conduit à la quasi-destruction de l'humanité. Alors que, pour Fukuyama, les capacités créatrices de l'évolution humaine sont épuisées avec la démocratie représentative et l'économie libérale, nous devons penser qu'au contraire c'est l'histoire qui est épuisée et non les capacités créatrices de l'humanité.
L'idée de métamorphose, plus riche que l'idée de révolution, en garde la radicalité transformatrice, mais la lie à la conservation (de la vie, de l'héritage des cultures). Pour aller vers la métamorphose, comment changer de voie ? Mais s'il semble possible d'en corriger certains maux, il est impossible de même freiner le déferlement techno-scientifico-économico-civilisationnel qui conduit la planète aux désastres. Et pourtant l'Histoire humaine a souvent changé de voie.
Tout commence, toujours, par une innovation, un nouveau message déviant, marginal, modeste, souvent invisible aux contemporains. Ainsi ont commencé les grandes religions : bouddhisme, christianisme, islam. Le capitalisme se développa en parasite des sociétés féodales pour finalement prendre son essor et, avec l'aide des royautés, les désintégrer.
La science moderne s'est formée à partir de quelques esprits déviants dispersés, Galilée, Bacon, Descartes, puis créa ses réseaux et ses associations, s'introduisit dans les universités au XIXe siècle, puis au XXe siècle dans les économies et les Etats pour devenir l'un des quatre puissants moteurs du vaisseau spatial Terre.
Le socialisme est né dans quelques esprits autodidactes et marginalisés au XIXe siècle pour devenir une formidable force historique au XXe. Aujourd'hui, tout est à repenser. Tout est à recommencer.
Tout en fait a recommencé, mais sans qu'on le sache. Nous en sommes au stade de commencements, modestes, invisibles, marginaux, dispersés. Car il existe déjà, sur tous les continents, un bouillonnement créatif, une multitude d'initiatives locales, dans le sens de la régénération économique, ou sociale, ou politique, ou cognitive, ou éducationnelle, ou éthique, ou de la réforme de vie.
Ces initiatives ne se connaissent pas les unes les autres, nulle administration ne les dénombre, nul parti n'en prend connaissance. Mais elles sont le vivier du futur. Il s'agit de les reconnaître, de les recenser, de les collationner, de les répertorier, et de les conjuguer en une pluralité de chemins réformateurs.
Ce sont ces voies multiples qui pourront, en se développant conjointement, se conjuguer pour former la voie nouvelle, laquelle nous mènerait vers l'encore invisible et inconcevable métamorphose. Pour élaborer les voies qui se rejoindront dans la Voie, il nous faut nous dégager d'alternatives bornées, auxquelles nous contraint le monde de connaissance et de pensée hégémoniques. Ainsi il faut à la fois mondialiser et démondialiser, croître et décroître, développer et envelopper.
L'orientation mondialisation/démon-dialisation signifie que, s'il faut multiplier les processus de communication et de planétarisation culturelles, s'il faut que se constitue une conscience de "Terre-patrie", il faut aussi promouvoir, de façon démondialisante, l'alimentation de proximité, les artisanats de proximité, les commerces de proximité, le maraîchage périurbain, les communautés locales et régionales.
L'orientation "croissance/décroissan-ce" signifie qu'il faut faire croître les services, les énergies vertes, les transports publics, l'économie plurielle dont l'économie sociale et solidaire, les aménagements d'humanisation des mégapoles, les agricultures et élevages fermiers et biologiques, mais décroître les intoxications consommationnistes, la nourriture industrialisée, la production d'objets jetables et non réparables, le trafic automobile, le trafic camion (au profit du ferroutage).saturation, a créé la méta-organisation vivante, laquelle, tout en comportant les mêmes constituants physico-chimiques, a produit des qualités nouvelles.

domingo, 3 de janeiro de 2010

UE recebe a "leprosa da Europa" em seu meio

Fonte:Der Spiegel

Reportagem: Walter Mayr

Tradução: Deborah Weinberg

Desde 19 de dezembro, os sérvios podem ingressar na União Européia sem visto. Contudo, a nova liberdade de viajar gera temores que imigrantes ilegais usarão o país, que já faz parte de uma rota comum de tráfico humano, como trampolim para a UE.

Desde que o ex-presidente iugoslavo Slodoban Milosevic deu início às guerras iugoslavas nos anos 90, a Sérvia vem sendo tratada como a "leprosa" da Europa, submetida a sanções, bombardeada pela Otan e separada da Hungria, România e Bulgária pela fronteira externa da UE. Por esta razão, diz o primeiro-ministro vice Bozidar Djelic, a suspensão dos requerimentos de visto é comparável à "queda da Bastilha" para seu povo. Em um discurso na fronteira no dia 19 de dezembro, o ministro de relações exteriores Vuk Jeremic falou do atraso em se fazer justiça, dizendo: "Finalmente, as mesmas regras que se aplicam aos outros se aplicam a nós".